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Profiteroles

Il n'y a rien d'important d'ici au débat Clinton-Trump du 26 septembre. Ce billet sera donc pur remplissage. Tout est de savoir si le magnat newyorkais va tuer politiquement le fondé de pouvoir de l'autre establishment, ce qui ne serait pas une bonne idée pour lui car elle est une proie facile. Va-t-il dégager ce faisant la voie d'accès à la Maison blanche pour le chien de prairie mort qu'il porte sur le crâne ?

Si l'élection du 8 novembre amène Donald Trump au pouvoir suprême de l'Occident, nous entrerons dans une ère nouvelle où tout reste à écrire. 2017, année première en arithmétique, année zéro de la reconquista apocalyptique ? A défaut de quoi nous connaîtrions l'amateurisme de la dinde cupide de l'Arkansas, sous influence et médicaments spéciaux inscrits au tableau B, une agonie dans le droit fil du déclin obamesque.



Pendant ce temps, celui qui nous sert de tête de Turc dans la brume crépusculaire d'un quinquennat raté, a décidé de jouer au musée Grévin lors de la journée nationale du patrimoine. Renouant avec le Grand Lever du Roi-Soleil, Le Flan a pris la pose pour "animer" le bureau présidentiel devant les badauds incrédules. La serviette d'huissier posée près de la table signale qu'il ne fait que passer. Quatre heures de queue ! Les communicants infernaux de François Hollande nous ont épargné la contemplation populaire du couple présidentiel en action dans la chambre à coucher de la Pompadour.

Cliché diffusé par les Services de l'Elysée


On savait que le peuple estime avant tout la considération qu'on lui porte. L'accueil du locataire au bas du perron devant la foule des curieux pour singer l'accueil des hauts personnages étrangers peut être pris pour une moquerie, et la mise en scène de sa propre nullité en fonction enfonce le clou : tout ceci n'a réellement aucune importance, semble-t-il expliquer.

Pas plus que le carrousel des prétendants à sa succession qui nourrit en continu les chaînes d'information éponyme.


Vous reprendrez bien des profiteroles ?



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